Une journée à Alice Spring

Plus d’un mois que je suis partie de Melbourne.
L’aventure a été intense et il me tarde de me poser.

Les Grampians, Le Mont Remarkable, Flinders Ranges, l’Oodnadatta Track, Coober Pedy, Uluru, le Kings Canyon se sont enchaînés… ça en fait des randos, des campings gratuits et des heures de route. La fatigue se ressent, les tensions s’en mêlent, il est grand temps pour moi de ralentir. Mais avant cela, bienvenue sur Alice Springs.

Alice.

Alice s’appelait Stuart, à cause de cet explorateur qui fut le premier à traverser l’Australie (après cinq tentatives) en 1862. Alice, c’était à la base le nom du télégraphe qui reliait Darwin à Adélaïde car aussi le nom de la femme de Charles Todd, à la tête du projet. En 1933, la ville fut officiellement nommée Alice Springs. Hé, vous me suivez ?

Alice, quand j’ai posé mes yeux sur toi, je n’ai pas su quoi penser. Pas très belle au premier abord, j’ai voulu creuser. En savoir plus sur ton histoire est devenu ma volonté, alors avec les deux auto-stoppeuses prises à Uluru, on t’a visité.

Alice Springs

On a passé la matinée au cœur de l’Araluen Cultural Precinct, où tous les musées du coin se regroupent. Certains sont gratuits mais les plus intéressants s’offrent au prix d’entrée global de 15$. Un brin d’histoire, une dose d’art et nous étions repus pour la journée.

On a ensuite grimpé sur les hauteurs de ton Anzac Hill, pour y admirer la vue, pleine de promesses sur les McDonalds Ranges…

… avant de partir nous aventurais au cœur de la Telegraph Station.
Établie en 1871, elle permettait de transmettre des messages entre Darwin et Adélaïde, mais aussi de relier l’Australie à l’Angleterre, grâce à un câble sous-marin créé en 1872 de Darwin à Bombay (alors sous influence britannique). La station marque aussi le lieu de la première colonie européenne à Alice Springs.

De celle-ci plusieurs balades sont proposées et nous nous  sommes engagées sur une boucle,  délivrant ses belles couleurs pastels.

Le soir, quelques bières au Montes  et la journée se termine.
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Alice est surement une ville qui se vit plus qu’elle ne se visite. Après quelques jours dans le coin, à y admirer son Street Art, apercevoir le mythique Ghan, me balader au cœur du Botanic Garden et me poser dans mon café préféré – Page 27 – caché au coin d’une arcade de la ville, je ne suis toujours pas convaincue par Alice.

Heureusement qu’il suffit de quelques kilomètres pour se retrouver au creux des vallées et s’en évader.

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  1. Pingback: MacDonnell Ranges, l'échappée d'Alice - Mondalu

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