10 activités pour apprécier l’hiver à Montréal, à petit prix

Vous cherchez des idées d’activités pour survivre à l’hiver dans la ville de Montréal ? Ça tombe bien, j’en ai quelques unes pour vous ! Vous verrez, passer les mois les plus froids au Québec a toujours quelques choses de magique. Malgré, les chaussures tachées, les portes des métros lourdes à pousser, Montréal est pleine de charme quand s’en viennent les premières neiges ! L’hiver ici est une invitation à ralentir, à prendre soin de soi et à trouver des petits plaisirs hors de chez soi. Bon hivernage !

1. Patiner au parc Jean-Drapeau

Depuis l’Exposition universelle de 1967 et les Jeux Olympiques de 1976, le parc Jean-Drapeau à cheval sur le fleuve Saint-Laurent en a vu passer des évènements ! L’été, Piknic Electronic, Grand Prix de Formule 1, festival Osheaga agrémentent l’espace naturel du parc bercé par les eaux. Je garde un souvenir ému des sensations fortes de La Ronde, un parc d’attraction, partagées avec mes colocataires et de la visite de la Biosphère, décorant les cartes postales de la ville.

En hiver, les activités ne manquent pas à Montréal. En pleine semaine, on a même la patinoire pour nous tous seuls ! Munissez-vous de vos patins et profitez d’un espace bien entretenu pour vous exercer à la glisse. Sensations garanties et accès gratuit !

2. Skier le long du fleuve à Verdun

Lorsque j’ai emménagé dans le quartier de Verdun, on m’a parlé de sa plage et de ses chemins longeant le fleuve. On m’a même raconté que l’hiver, les gens sortaient leurs skis de fond pour profiter de la piste cyclable reconverti pour l’occasion. Au total, 21,3 km sur le sentier la Riveraine !

Je suis personnellement partie du chalet Arthur-Terrien, qui prêtent des skis de fond gratuitement le week-end (cette information date de 2025, n’hésitez pas à vérifier que c’est toujours d’actualité) ! La piste était sportive après les deux tempêtes de neige de mi-février, mais quel plaisir de découvrir un sport qui procure les plaisirs de la glisse, sans la peur des pentes raides.

3. Faire du co-working dans l’un des cafés de la ville

Depuis ma traversée des Pyrénées, j’ai commencé à écrire un livre. Le premier jet fut rapide, mais la période de réécriture a pris plus de temps que prévu. Travailler de chez soi n’est pas toujours une option pour moi alors je profite de l’ambiance chaleureuse des cafés de Montréal.

Matcha late, chai, mocha… les graines venues de Colombie, de Côte d’Ivoire ou autres pays tropicaux se conjuguent aux muffins, chocolatines (car oui les québécois ont tout compris !) et croissants aux amandes. Tous les cafés n’acceptent pas les ordinateurs mais en semaine, il est plutôt rare de ne pas pouvoir le sortir. Casque sur l’oreille, ce n’est pas toujours le lieu pour sociabiliser. Cela reste motivant d’être entouré d’autres travailleurs, avec musique de fond.

The Crew Collective est peut-être le lieu le plus impressionnant pour bosser et offre des lieux de conférences fermés à celles et ceux qui auraient besoin de calme. Pour ma part, je me rends dans les cafés du coin avec un petit coup de cœur pour Lili & Oli et Café Jardin.

4. Rester chez soi et regarder la neige tomber

Quand il neige, par contre, j’aime rester chez moi et regarder la neige tomber. C’est l’une des activités gratuites l’hiver à Montréal qui redore mon âme d’enfant. Je travaille sous un plaid, lis un bouquin ou décide simplement de ne rien faire pour me laisser happer par une douce mélancolie d’antan.

La magie des hivers à Montréal, c’est cette neige qui tombe encore quand les températures approchent les zéros degrés. Regarder les flocons m’apaise automatiquement et je me surprends à aimer appuyer sur pause pour laisser infuser le moment présent. C’est sûr qu’avec le changement climatique, les journées de pluie deviennent de plus en plus nombreuses. Mais je me laisse toujours surprendre par ces jours comme suspendus dans le temps.

5. Refaire le monde et peindre sur céramique

Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, se retrouver entre amies dans un café céramique invite tout un chacun à refaire le monde. On choisit son objet décoratif du jour et assis à sa table, on est libre d’opter les couleurs qui nous inspirent.

Pour ma part, j’ai choisi un porte encens aux allures de paresseux. Je n’ai pas peint depuis l’école et pourtant j’aime me prendre au jeu. Accompagnée par une boisson chaude et une amie rencontrée en Australie, nous refaisons le monde tout en prenant plaisir à la délicatesse de nos coups de pinceaux. Elle s’en va à la fin de la semaine et le lieu lui permet d’obtenir une cuisson rapide pour récupérer sa céramique. La mienne sera prête quelques jours plus tard.

6. Randonner au cœur du Mont-Royal

Dès que je suis arrivée à Montréal, j’ai grimpé les marches menant au belvédère du Mont-Royal. Prendre de la hauteur sur la ville m’a permis de faire le point sur les 17 ans qui séparaient mes deux visites. Le coin est rempli de touristes, et pourtant je trouve un coin tranquille pour profiter d’un bain de soleil.

L’hiver le Mont-Royal s’anime différemment et les pistes se recouvrent de neige. Ski de fond, patins, randonnées… les activités ne manquent pas lorsque les jours raccourcissent. J’aime m’y balader les lendemains de neige pour écouter celle-ci craquer sous mes pas. On a la sensation de se retrouver loin de la ville, sur cette montagne citadine.

7. Visiter un musée gratuitement

Cet hiver, l’une des activités que j’ai apprécié en redécouvrant Montréal, ce sont les musées. Gratuits tous les premiers dimanches du mois pour les habitants, j’ai pu en découvrir trois aux atmosphères différentes : le Musée McCord Stewart, le musée des Beaux-Arts et son mur de peluche ainsi que le Musée d’Art Contemporain de la ville. Le MAC, comme on le surnomme, consacrait une exposition à l’œuvre d’Alanis Obomsawin, chanteuse, conteuse, réalisatrice… Il serait difficile de décrire en un seul mot cette « artiviste » des droits autochtones et cette après-midi a regardé ses documentaires, aurait mérité des journées plus longues.

Au Musée McCord Stewart, j’ai eu un coup de cœur pour l’univers Inuit de Manasie Akpaliapik, qui utilise des os de baleine, bois de caribou ou ivoire de morse (décédés, bien sûr, à l’état sauvage) pour raconter l’histoire de son peuple. D’un côté, on se heurte à une tête de grand-mère dont les rides semblent dessiner toute la sagesse du monde. De l’autre, on découvre une tête de loup ou celle d’un hibou, dont l’esprit pour les Inuits accompagnerait les morts.

8. Participer à une Fresque du Climat

J’avais déjà participé à une Fresque du Climat à Toulouse, en France. J’avais bien accroché au format de découverte et au fait de se retrouver en petit groupe, entouré de gens partageant quelques valeurs communes. Alors quand une amie m’a parlé du Tiers-Lieux du Mont-Royal, je me suis inscrite à l’Atelier 2tonnes organisé cette semaine-là. J’étais surprise de voir que mon empreinte carbone était plus élevée au Québec qu’en France, dû à l’impact des services publics et étonnée de comprendre que le voyage en train n’était pas si écologique dans cette partie du monde.

Puis de fil en aiguille, j’ai découvert la Maison du Développement Durable qui organise régulièrement des soirées « complètement fresques ». On s’inscrit, se retrouve avec l’envie de partager une discussion et on repart avec des contacts, de nouvelles perspectives et un brin d’espoir pour le monde dans lequel on vit. D’autres initiatives de ce genre sont organisés un peu partout dans la ville. Il faut fouiller un petit peu pour trouver un évènement près de chez soi.

9. Profiter de l’art urbain, l’hiver, dans les rues de Montréal

Le street-art est omniprésent à Montréal. À chaque sortie, c’est comme si je redécouvrais une ruelle, un bout d’âme laissé sur le chemin. L’œil est attiré par la couleur lors d’une journée grise et les peintures sont les seules qui se distinguent clairement lors d’une tempête de neige, comme un phare au cœur d’une mer agitée.

Quand le temps est sombre et que le manque de lumière plombe le moral, admirer le street-art dans les rues de Montréal en hiver reste l’une des activités gratuites qui rebooste.

10. Sortir les crampons dans un parc régional

Le Québec compte 24 parcs nationaux, 4500 kilomètres carrés de parcs régionaux et pléthore de réserves fauniques. Il suffit donc de s’échapper de Montréal pour se retrouver rapidement en pleine nature. La plupart du temps, une voiture est nécessaire mais quelques options existent pour sortir de la ville en transport en commun. Je vous invite à lire l’article ci-dessous pour faire le plein d’idées de randonnées pour vos hivers montréalais.

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