À propos

Il est tellement plus simple de parler de ce que l’on découvre plutôt que de soi. C’est donc à travers ce blog que vous me découvrirez le mieux. Mais si vous êtes sur cette page, c’est surement pour en savoir un peu plus.
Je vais donc tacher d’assouvir votre curiosité, du moins le temps de quelques lignes.
Mondalu, c’est un petit bout de mon monde… à moi, Lucie.

Information sur l’auteur de Mondalu

Toulousaine d’origine, mais sans l’accent , j’apprécie la simplicité et l’ouverture d’esprit. J’ai la bougeotte. Après avoir vécu un an à Montréal, dans le cadre d’un échange pour mes études, j’ai goûté aux Pyrénées, à la Côte d’Azur, à Auxerre et à notre chère capitale française. Jusqu’à présent, c’est ma situation professionnelle qui a guidée mes choix. Aujourd’hui, j’écris la suite !
Suite à cet article, j’ai décidé de reprendre la route. Gourmande et curieuse, mes rêves l’ont emporté sur la pression sociale. J’ai vécu 3 ans en Océanie, grâce à deux PVT, un en Nouvelle-Zélande et l’autre en Australie. On m’a souvent demandé pourquoi je n’avais « fait » que 2 pays en 3 ans… et bien figurez-vous que trois ans c’est déjà trop court, pour admirer, comprendre et apprivoiser la richesse, tant culturelle que naturelle, de ces deux destinations.

Je privilégie le voyage de la lenteur. J’aime jouer les caméléons, pour me fondre dans l’environnement local, m’asseoir sur un banc et observer les gens qui passent. J’aime faire du woofing et du couchsurfing, qui me permettent de rencontrer des personnes fabuleuses, qui vous ouvrent leur porte en l’échange d’un sourire, d’histoires de route ou d’un coup de main.
J’aime les randonnées car elles me rappellent ce que j’aime du voyage: cet état de béatitude lorsque l’on découvre un paysage surprenant, ce sentiment de liberté qui se trace sur un chemin au hasard des sentiers et des opportunitiés et cet état d’esprit qui te permet d’avancer, malgré les coups de mou, les galères, les au-revoirs de rencontres éphémères. J’aime les destinations nature, à l’image de la Tasmanie, où je peux me perdre au milieu des montagnes avec mon porridge et mon couteau savoyard.

Côté pro, je suis dans le tourisme. Non pas touriste, mais activiste, j’espère faire bouger un peu ce monde vers un tourisme plus durable et pousser les gens au delà de leurs préjugés. Je viens d’ailleurs de passer un an en Côte d’Ivoire, où j’ai pu travailler en faveur d’un petit projet d’écotourisme qui j’espère deviendra grand et sera pris en exemple à travers le pays, pour ses enjeux de création d’emplois locaux, de protection de la forêt et de la biodiversité, de lutte contre la déforestation et le braconnage, à travers un tourisme durable et limité.

J’ai mis les pieds sur le continent africain et après quelques mois difficiles, j’ai compris que j’avais tout à apprendre. Alors je suis repartie quelques mois à l’affût de la moindre rencontre, pour continuer à grandir et à découvrir de quoi était fait notre monde.

Pourquoi ce blog ?

Ce blog est né de l’envie de partager mes voyages avec mes proches et avec ceux et celles que je rencontrais sur la route au fur à mesure de mes expatriations. Puis le besoin d’écrire, de graver sur la toile mes aventures devint de plus en plus pressent. Écrire permet à son auteur de revivre des moments chers à son cœur, de repartir en voyage le temps de quelques phrases et d’aller encore plus profondément au cœur de l’histoire d’une destination, de ses découvertes et de ses rencontres.

Pour tout vous avouer, j’ai surtout réalisé que j’avais envie de partager ces aventures avec ceux qui ne pouvaient pas ou plus voyager. Ne pas avoir le bon passeport. La peur de partir seule ou seul. Un état d’esprit limité par son éducation, par les médias ou ses propres préjugés nés d’un mélange de foi et de société. Ne pas avoir de chez soi. Être malade. Parce que les frontières sont fermées. Parce qu’on n’a pas eu le droit de prendre de congés cette année. Parce qu’on a pas voulu se risquer à la tourista. Parce qu’on ne souhaite plus jamais prendre l’avion et que le temps manque pour faire ce voyage au long cours. Toutes ces raisons sont valables et je ne serais jamais là pour vous juger. Ce site est surtout pour vous: pour lire, vous évader, apprendre, rigoler, sourire ou pleurer. J’espère à travers mes mots faire ma petite part de colibri, celle qui voudra pousser les autres au delà de leurs préjugés, de leurs peurs peut-être en espérant inciter plus de paix et de compréhension dans ce monde.

Ce blog existe aussi pour que je puisse apprendre… de vous lectrices et lecteurs. En laissant un commentaire, en m’amenant à chercher plus loin que mon article, en écrivant votre propre expérience, un échange se crée, un partage se fait et c’est ça que j’aime le plus en voyage.

Pour me contacter

Alors n’hésitez pas à me contacter, via les commentaires, mes réseaux sociaux ou ci-dessous. Je reste ouverte aux belles opportunités, aux découvertes et aux rencontres, et jusqu’ici je n’ai été choyée que de personnes curieuses et de bienveillance. A bientôt ? ♥

7 Comments on “À propos

  1. Que je ne mange que très peu de chocolat, que je ne suis pas fan de babyfoot et que je me motive pour courir… Et que j’adore ton « à propos » !

    On m’a parlé de toi il y a quelques mois et le retour fut : « c’est une nana hyper sympa… et jolie, mais elle se cache » !
    Je dirai « pas tant que ça », vu comme elle se dévoile dans son blog.

    Sinon je suis adepte du même style de voyage que toi et bon voyage à Auckland, c’est une sage décision. Je vais faire un peu la même d’ici quelques temps (partir ailleurs) avec peu d’argent, je travaillerai donc et on verra ce qu’il se passera !

    • Très touchée par ton commentaire Haydée. Tu as réussi à cerner le côté cache-cache de ma personnalité. 😉
      Je serais curieuse de savoir qui m’a décrite ainsi… mais également curieuse de connaître le nom de la destination où tu comptes poser ton sac pour quelques temps.

      Au plaisir de te croiser sur la route avec une bonne baguette et du fromage (à défaut de chocolat).

  2. Je tombe avec grand plaisir sur ce blog qui de me réconcilie avec ce type d’exercice.
    J’aime comme toi les contrées lointaines mais je ne suis pas très amateur de carnets de voyages pour différentes raisons :
    Par ce que le voyage c’est avant tout du ressenti, du moment présent, de quelque chose de très personnel. Que ça se vit intensément mais qu’il y a une forme de dilution trop importante quand on le raconte et que ça perd de son intérêt.
    Par ce que c’est si difficile de capter les émotions les plus subtiles et intimes de notre être et encore plus de les retranscrire par écrit.
    Par ce que ce n’est pas nous qui faisons le voyage mais que c’est le voyage qui nous fait.
    Par ce que dans le fond quel intérêt de lire le récit d’un autre à part vivre par procuration un mode de vie que l’on n’a pas le courage d’embrasser ? Peut-être pour nous donner envie de partir… et tu y réussi fort bien !
    Tu as une bien belle façon de le faire. Un regard aiguisé et tes propos justes et touchants donnent du relief à ce blog que tu as l’air d’écrire avec ton cœur.
    J’ai beaucoup aimé ta lettre à ta zone de confort, ta réflexion sur l’Afrique, sur la solitude, ton rapport à la nature et tant d’autres…
    Toutes ces réflexions me parlent et je m’y retrouve totalement.
    Je trouve que tu parles de façon juste de ce qui est essentiel, de ce qui nous porte. De la dualité inhérente à tout homme entre les besoins de liberté et de sécurité qui est au cœur de nos choix et qui est à mes yeux une composante majeure du voyage.
    J’ai comme livre de chevet « Errance » de Raymond Depardon et « L’usage de monde » de Nicolas Bouvier. Qui sait, peut-être qu’un jour j’aurais le tient !
    Au plaisir au détour d’un chemin de randonnée, sur un sentier des Pyrénées puisqu’il parait que la montagne te manque !
    Merci et bonne route.

    Clément.

    • Merci Clément, merci d’avoir laissé une trace et de par ce bel adage, d’encourager ma plume à écrire ce qui lui vient du cœur. Les carnets de voyage revêt un caractère personnel, certes… mais de moins en moins. Comme si l’uniformisation de la norme 3.0 avait endormi certains artistes en ligne, autrefois prometteurs. Bref je m’égare.
      Heureuse de t’avoir réconcilié avec ce type d’exercice et de lire ta douce plume par ici. Bizarrement les livres de chevet sur la route ne m’ont jamais convaincu, mais je jetterais un coup d’œil à ce que tu partages avec nous ici. Il parait que c’est à ses lecteurs qu’on reconnait l’artiste. 😉

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