Updated on octobre 8, 2019
Inspiration rando
Le salon de la randonnée à Paris se rapproche… l’occasion pour moi de vous faire remplir vos gourdes !
Je me souviens encore, lorsque dans mon plus jeune âge ma mère nous trainait dans les montagnes pour une balade en direction du lac du coin. Marcher, marcher… J’étais plutôt réticente au départ, mais les pierres finissaient toujours par m’appeler. Il fallait toujours que j’en escalade une ! A croire que je cherchais à me tordre les chevilles. Heureusement que l’on se faisait de supers pique-niques et que le paysage à l’arrivée en valait toujours la chandelle. Puis il a fallu que je bosse pour un T.O (un tour-opérateur dans le jargon touristique) qui se targuait d’être spécialisé dans les séjours rando. Qui dit randonnée, dit souvent tourisme durable (mais ça c’est un autre sujet) et au final j’ai accroché.
J’ai compris que la randonnée ne se résumait pas à la simple marche mais que c’était un véritable état d’esprit (je le vois personnellement comme ça, chacun son ressenti). Fouler le sol, c’est revenir à l’état primitif, apprendre à être soi, découvrir les choses à sa propre hauteur en laissant de côté la vitesse, c’est affronter le monde tel qu’il est. Randonner, c’est voyager, prendre le temps d’appréhender la route, de s’ouvrir aux rencontres, locales notamment. Concrètement, c’est se donner l’occasion d’avoir les pieds sur terre, dans tous les sens du terme.
« Un voyage de 1 000 km commence toujours par un pas », disait Lao Tseu.
Je ne me donne, pour l’instant, pas l’occasion de partir pour un long voyage, faire le tour du monde ou lever le pousse pour me rendre en terre conquise. Mais lorsque je visite une ville, une capitale européenne le temps d’un week-end, c’est toujours à pied que j’aime la capturer. Prendre le temps de lever la tête, de se perdre dans les ruelles, de sortir sa carte et de se faire happer par un new-yorkais venant à la rescousse d’une âme perdue (oui comme dans les films). Tout ça pour vous montrer que la rando ne se résume pas, non plus, à la montagne. On peut la pratiquer partout (même à Paris), puisque je vous dis que c’est un état d’esprit ! Avec ou sans balise, c’est le moyen de se laisser voguer au gré des éclaircis, des sentiers connus ou méconnus, de voir sa région autrement, de se divertir le temps d’un après-midi ou simplement passer inaperçu.
Je pourrais vous en écrire des tartines mais il est peut-être temps de faire une pause casse-croûte.
Mon lieu de prédilection reste les Pyrénées. Un jour, je ferais les lacs du Néouvielle, pas très loin de St-Lary-Soulan ou bien la Vallée des Merveilles, au cœur du Mercantour, beaucoup plus à l’est de la France. Pour un côté, « tiens je marche sur un volcan », je vous conseille les Volcans d’Auvergne, accessible en famille, ou la Sicile qui offre plusieurs impressions. Celle qui m’a le plus marquée cependant, reste la randonnée des lacs de Mélo et Capitello en Corse, à quelques kilomètres de Corte. Un grand classique dans la vallée de la Restonica qui emprunte, me semble-t-il le GR20… avec un panorama à manger du figatellu en compagnie d’un lézard (si, si !). D’ailleurs (petite aparté), vous le tenteriez-vous le GR20 en randonneur débutant ? Oui, parce que même en randonnée, il existe plusieurs niveaux… à noter que l’on parlera plutôt de trek pour une randonnée itinérante sur plusieurs jours.
Pour décliner vos randonnées et balades, vous avez aussi l’option cheval, kayak, raquette ou encore le vélo, qui se porte plutôt bien sur l’île de Porquerolles.
En attendant de troquer mon ordinateur contre un trek au Maroc, à Tenerife et Madère ou encore une randonnée en Dominique, à travers les 185 km du Waitukubuli National Trail (WNT), je vous donne rendez-vous au Salon Destination Nature, qui se tiendra à Paris du 5 au 7 avril 2013, ou sur les sentiers du monde. Qui sait, peut-être qu’un jour nos routes se croiseront.
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