Updated on mai 8, 2020
Maria Island, le paradis Tasman
Maria Island.
Ce nom m’évoquait déjà douceur, féminité et accent chantant. Maria, c’était cette île qui, malgré quelques jours de travail proposé, je choisissais pour passer mon 1er de l’an. Maria, c’est ce paradis bien caché dont je ne me lasse d’en recoller les facettes à moitié dévoilées. Maria c’est ce lieu de caractère qu’il me tarde d’aller retrouver.
Mais venez donc… je vous y emmène.
31 décembre – L’arrivée est atypique. Il faut laisser sa voiture à Triabunna, tandis que le ferry nous embarque pour une traversée secouée avec équipement, nourriture et autres vélos dont nous aurons besoin pour le séjour. Heureusement que l’on y reste deux jours, mon ami ayant embarqué la moitié de sa valise. A l’arrivée, de gros charriots nous permettent d’alléger nos épaules jusqu’au campement à Darlington. C’est là où nous passerons nos deux nuits.
Avec un peu de chance, la famille Wombat vous réservera un accueil aussi privilégié que le notre.
Le week-end de fin d’année étant chargé, nous n’avions pas trop eu le choix niveau ferry et nous n’avions plus que la fin de l’après-midi pour commencer à découvrir Maria Island. C’est à Painted Cliffs que je décide d’emmener R.
La lumière est magnifique et fait ressortir le rouge-orangé de ces falaises de grès. On peut s’y aventurer facilement à marée basse.
Après avoir admiré le soleil couchant, nous retournons au camp pour rencontrer deux Diables de Tasmanie. Leur cri strident nous interpellent et les deux boules de poil semblent se chamailler au creux de la nuit. Cette espèce en voie de disparition est affecté par une tumeur. Maria Island étant coupée de tout, c’est un lieu choisi pour les réintroductions. Il arrive donc quelques fois de pouvoir les croiser à l’orée de la cuisine du campement.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises… Le 31 au soir, il fallait bien attendre minuit pour se fêter la bonne année. Je propose donc d’aller au bord de l’eau, sur la plage de la Darlington Bay pour admirer les étoiles. L’air est frais et les nuages semblent danser au dessus de l’Océan.
Étant partie quelques nuits plus tôt à la chasse aux aurores australes, je file récupérer mon appareil photo au camp avant de ne retourner sur le sable.
Le verdict tombe:
Le spectacle est magique, la nouvelle année commence et je me remets difficilement de mes émotions.
1er janvier – Après une bonne nuit de sommeil et un petit-déj avec nos copains wombat, c’est sur la randonnée Bishop and Clerk que nous nous engageons. S’étendant sur 12km aller-retour, la montée (première moitié) nous donne du fil à retordre. Il faut se l’avouer, ça grimpe sérieusement. Entre deux rochers, je rencontre un Tiger Snake, l’un des reptiles dangereux que l’on peut croiser en Tasmanie. Sa couleur d’un noir intense me laisse sans voix et je continue ma route bien devant mon coéquipier. Au sommet la vue plonge sur l’Océan.
Le retour nous semble long mais nous offre des kangourous sur champ de carte postale. Les couleurs sont belles et nous font regretter de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Nous repartirons le lendemain sur le bateau, quittant Maria et son paradis charmant. J’y retournerais je l’espère, avec un vélo comme compère pour aller explorer le sud de l’île et camper en toute zénitude.
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