Prague en amoureux

La Saint-Valentin approche et on s’accordera tous à dire que c’est une fête ultra-commerciale et que l’on n’a pas besoin de ça pour prouver notre amour. N’empêche que nous sommes bien content de recevoir un peu d’attention, voire un petit cadeau ce jour là… ou de se retrouver entre potes célibataires pour contrecarrer ce joyeux bordel.

Moi je trouve que la Saint-Valentin, c’est surtout une bonne excuse pour partir en voyage… en amoureux !
Et d’ailleurs, pour partager mon amour des voyages avec vous, c’est à Prague que je vous emmène.

Prague

Ville oh combien mystérieuse, c’est en février que je décidais de partir. Bizarrement les capitales européennes me font de l’œil sous la neige. Une fois les pieds dans la vieille ville, c’est un vrai conte de fée qui se tournait… Mon prince charmant était là, j’attendais à tout moment qu’un dragon surgisse de derrière l’hôtel de ville pour enflammer ces ruelles pavées. Aujourd’hui, avec un brin de recul, je soupçonne le mélange de styles – gothique, baroque et roman – omniprésent dans la ville, de m’avoir jouer des tours.

En parlant de tours, saviez-vous que Prague avait le surnom de ville « au cent clochers » ? Pour jouir d’un panorama à 360° sur cette enfant bohème, grimpez en haut de l’hôtel de ville, auquel l’horloge astronomique adulée par les touristes, s’y accroche goulument. Vous y surprendrez le clocher de l’église Saint-Nicolas flirtant avec quelques toits enneigés.

Laissez vous guider par votre instinct… déambuler à l’écart des touristes. Profitez du parc de Petřín, aux effluves romantiques. Peu d’étranger s’y aventure l’hiver, et c’est un vrai bol d’air frais que de s’y promener.

On peut ensuite se diriger vers le château, qui du haut de sa colline, a tant à nous compter. Palais, galeries d’arts, monastère et musée… voilà qui vous occupera surement toute une après-midi. Il abrite également la cathédrale Saint-Guy, d’où ce vitrail aux senteurs d’art nouveau se révèle.

Cathédrale Saint-Vitus, Prague

Dans l’enceinte du château, on retrouve la célèbre – Golden Lane – ou Ruelle d’Or, qui réserve un alignement de maisonnettes colorées, anciennement lieu de vie pour archers, aujourd’hui transformées en magasins. Dans mes souvenirs l’accès à ces maisons de poupées est payant… je vous conseille d’y aller en fin d’après-midi lorsque les magasins ferment, pour profiter du départ des touristes et prendre quelques prises de vues sans ombres.

Enfin, à la fin de la journée, on redescend le vieil escalier du château pour s’en aller voguer vers le célèbre Pont Saint-Charles. On ne peut y couper… Sous le regard majestueux des statues, on n’a pas l’allure fière. Il est plutôt impressionnant ce pont du XIVe siècle ! Attention à ne pas trop défier du regard ces dernières, vous risqueriez de vous retrouver nez à nez avec un touriste. C’est qu’il y a toujours foule ici… Pour un côté encore plus mystérieux et romantique, venez le matin très tôt ou le soir lorsque le soleil rentre chez lui.

Prague, c’est aussi ce goût pour la musique classique. Je n’ai pas visité la maison de Mozart (qui a vécu dans la ville quelques temps), mais en poussant la porte des bazars, sous le regard des antiquaires surpris de voir deux français chiner, j’ai découvert de vieux violons, dévoilant sous mon regard,  leur bois rougissant. Je l’avoue… j’ai failli craquer pour l’un d’eux. L’avion et la limitation de bagages aidant, on a quand même fini par se rattraper sur le cristal du coin. Toujours aussi scintillant, 4 ans après.

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