TCQ #1 – Les voyages de presse

Tout ce que l’on ne vous dit pas sur les voyages de presse ! *

Point de vue de l’attaché de presse
Trouver un sujet, les idées, construire le circuit, contacter les prestataires, négocier les prix, préparer l’invitation presse, concocter sa liste de presse, inviter les journalistes, les relancer, les convaincre, les reconvaincre, lister les journalistes présents, veiller à ce que tout soit calé avant le jour J, les accompagner, s’assurer que tout se passe bien, être souriant faux cul avec les journalistes (pas tous hein, il y en a qui sont sympas !), tâter leurs ressentis, achever le voyage de presse en beauté (de préférence). Mais ce n’est pas fini ! Au retour, remercier les prestataires pour leur accueil (pour entretenir de bonnes relations, car c’est eux qui font l’activité touristique de la destination, eux qui vous font des tarifs dérisoires dans l’espoir que le journaliste les citera dans leurs écrits, eux qui permettent de faire vivre le voyage !)… remercier les journalistes, tout en les relançant, en leur rappelant gentiment qu’en échange de ces quelques jours gracieux, ils ont plutôt intérêt à vous pondre quelque chose dans leur magazine.

Vous l’aurez compris organiser un voyage de presse c’est du boulot ! Et une pression de fou, parce qu’il faut que tout se passe bien… parce que le but en soi d’un VP (raccourci utilisé dans le milieu, la classe !), ce n’est pas de balader le journaliste ou de le faire partir en vacances, mais c’est vraiment de l’impliquer au cœur de la destination, de l’emmener à découvrir des coins pas forcément connus autour d’une thématique, de le pousser à écrire des articles sur le sujet que l’on souhaite ! Et oui le voyage de presse, c’est un outil de manipulation de promotion qui demande beaucoup de sang froid et un brin de budget tout de même.
Mais ne vous inquiétez pas le journaliste sait où il met les pieds !

Point de vue du journaliste

« Tiens ! Encore un voyage de presse, dans le trou du cul de la France… »
Et oui ce n’est pas toujours évident d’être journaliste, d’autant plus que les invitations aux voyages de presse ne sont pas toujours bien ciblées. Du coup, on se retrouve avec une offre de 3 jours au cœur de la campagne auvergnate, alors que l’on écrit pour Citymachin… une proposition au cœur d’un hôtel de luxe **** alors qu’on est journaliste chez randomag et que notre cœur de cible, c’est la classe moyenne adepte d’aventures et d’auberges de jeunesse.
Oui, vous me direz que tout ça est alléchant ! Qu’en tant que journaliste on a une chance monstre et qu’il serait vraiment dommage de passer à côté de telles opportunités !
Mais vous croyez quoi ? Qu’un voyage de presse, c’est des jours de vacances tout frais payés ?! Non (à 50%) ! Ok… c’est au frais de la princesse, mais… partir en VP c’est bien aller travailler ! Car pendant que nous partons à la découverte des merveilles de l’Auvergne, c’est les articles au bureau qui s’empilent, les deadlines qui approchent et les pages blanches qui trépignent ! S’absenter, c’est perdre du temps sur ses projets pro, temps que l’on sait précieux. D’autant plus qu’au retour, à ajouter à la pile de travail qui s’est agglutinée, c’est bel et bien un article que l’on doit rédiger sur la destination visitée, ce sont ses notes à déchiffrer, ses idées à aligner, ses mots à mesurer (car oui, au final, on a bien été invité…). Un travail de longue haleine donc, à fournir, au retour de ces 3 jours pluvieux dans le creux des volcans (non il ne pleut pas toujours en Auvergne).

Oh ça oui, on en a profité ! Après l’arrivée en train ou en avion, c’est une déferlante d’activités qui s’enchainent… à peine le temps de respirer, qu’il est déjà l’heure d’aller visiter un musée, déguster un Bordeaux ou écouter la guide qui nous parle de guerre de religions. C’est le cerveau en ébullition que l’on essaye, tant bien que mal, de prendre quelques notes, histoire de ne pas en perdre une miette et de ne pas passer 3 plombes à rechercher l’info au retour. Mais gribouillage ou photo, il faudra choisir… car tout est chronométré. C’est bel et bien au pas de course que l’on s’engage dans un voyage de presse. La destination a tant de choses à montrer qu’il serait dommage de tout manquer. L’organisateur a beau alléger le programme, il faut bien « rentabiliser » le voyage.
Ouf, le soir arrive, c’est l’heure du diner. Un peu de répit… quoique l’on se sent bien obligé de papoter avec son voisin de table. Arrivé dans sa chambre d’hôtel, c’est épuisé qu’on se jette sur le lit. Même pas le temps de profiter des chocolats offerts par la maison, d’admirer la vue, de profiter de la baignoire auto-massante ou des 126 chaînes aux films désaltérants. C’est littéralement exténué qu’on s’endort, en se disant qu’une chambre de la sorte c’est bien dommage d’en profiter seul et qu’un logement moins mirobolant aurait fait l’affaire.
Comment ? Jamais content ?
Si si ! Le VP offre la possibilité de s’émerveiller, de découvrir des endroits auxquels on n’aurait pas pensé, de profiter d’un accueil chaleureux (un peu trop d’ailleurs) et de s’immerger dans une ambiance bon enfant où tout est beau et rose. Mais en parallèle, on ne choisit pas son programme (en général…il faut bien sur noter que la planète compte quelques privilégiés), la personne en charge nous montre ce qu’elle veut et il apparaît dur de se mettre à la place d’une personne lambda venue en touriste, visiter tel domaine. C’est un peu comme si on vous mettait un filtre « Instagram » devant les yeux.

Mais n’oublions pas que le voyage de presse reste bel et bien un fabuleux outil, pour montrer au monde entier aux français, les délices d’une destination, qu’elle soit connue ou non. Promouvoir des coins méconnus, faire découvrir un musée sous un angle particulier, susciter l’intérêt, l’émotion, tel est le but d’un tel projet. Cela reste peut-être un travail avec des points positifs et négatifs, mais l’on en retient au final un article, le précieux, qui vous incitera peut-être, à tenter l’aventure et à la transmettre. Car oui, avant le bouche à oreille, c’est une véritable source d’inspiration que l’on trouve dans les magazines et derrière cela se cache toute une démarche presque laborieuse. Mais si le résultat est là, ce sont des petits paradis sortis à la lumière du jour, qui raviront vous et moi.

* l’auteur de cet article ne doit pas être tenu responsable de votre manque de second degré. Merci.

Douceurs parisiennes

Soooldes ! Voilà ce qu’on peut lire sur pratiquement tous les statuts Facebook féminin, et l’émotion semble aussi toucher quelques mâles. Les fashionistas vous parleront certainement de Londres, New-York mais aussi de Paris… moi, j’ai bien envie de vous toucher quelques mots sur cette dernière.

Sur les quais de Seine à Paris, près du LouvreCapitale de notre chère France, Paris est cette ville que l’on adore ou que l’on déteste. Un entre-deux est difficilement envisageable… je suis passé par les deux étapes !
Comme les aspects négatifs viennent plus facilement à l’esprit et que les préjugés ont la vie dure, je vais vous compter quelques bonnes raisons pour venir vivre dans la capitale (enfin… au moins le temps d’un week-end !).

1.    Il y a toujours quelque chose à faire ! Culturellement parlant, ça bouge ! Expos, concerts, théâtres, musées, impossible de ne pas s’en prendre une bouffée. Et si malencontreusement, vous n’auriez pas vu la dernière expo, vous risqueriez d’être has been. « Quoi ? Tu n’as pas vu l’expo Tim Burton à la cinémathèque ?! » Plus d’excuses ! Cet accès à la culture est souvent abordable et accessible à tous !

2.    Paris, c’est une explosion de goûts (divers et variés). Les gens semble oser, se montrer tout en gardant une certaine distance. Ici, tu ne te feras pas incendier parce que tu portes une jupe avec des talons, ou parce que tu as osé sortir ton legging léopard avec ton manteau girafe (quoique). Il y a une certaine liberté dans la manière de s’habiller… enfin faut-il encore avoir un peu de caractère pour sortir de l’eau du lot et rester soi. Parce que capitale de la mode aidant, on finit toujours par retrouver les même tendances vestimentaires. Heureusement que l’appât du vintage aide à être original ! Ce qui me fait penser que…

3.    Il y a de quoi chiner ! On trouve par-ci, par-là des boutiques de seconde main, des magasins de créateurs parfois à portée de budget. Il suffit d’être un minimum curieux, d’avoir un peu de courage pour se perdre dans les rues (et non en métro) pour découvrir quelques merveilles. Paris, c’est la ville où tu dois toujours avoir les yeux ouverts, la ville où sur un coup de tête, tu prendras un chemin différent pour rentrer du travail et flashera sur un boui-boui, un bijou, un minuscule restaurant aux saveurs thailandaises ou ton futur bar.

4.    Parce qu’ici il y a le choix: bars, boîtes, restos, en veux-tu en voilà ! Il y en a pour tous les goûts (et les prix). Bon, j’espère que vous aimez l’alcool. Parce que payer un coca 10€, c’est pas mon truc. Moi je préfère me rabattre sur une p’tite bière ou un p’tit cocktail au même prix. Allez, j’exagère un peu 😉

5.    Paris, c’est la multi-culturalité. On y trouve même un quartier chinois ! Au Comptoir général, c’est un bout d’Afrique qui rit. Dans le métro, en une seule journée, on peut entendre parler anglais, hindi, ou encore ouzbèke (à condition de changer de ligne). Les rencontres ont un goût d’ailleurs et pourtant, c’est bien au cœur de la capitale française que l’on se trouve. Et pour ceux qui ne supporterait pas de s’entendre dire « ah tu viens de la Province » (moi la première !), sachez que la plupart des Parisiens, sont des provinciaux 😉

Bon je vous l’accorde, il faut un moral en béton armé pour vivre ici. Pollution visuelle, sonore… les gens font la gueule, sont scotchés à leur Smartphone et hurle « Allo, allo ?! » dans le métro, parce que ça ne passe pas toujours.
Mais il suffit d’un sourire pour que votre voisin de wagon se détende, d’un rayon de soleil pour apercevoir quelques couleurs vestimentaires et un minimum d’ouverture d’esprit, pour voir à quel point Paris offre une effervescence de possibilités, d’idées et d’innovation personnelle. C’est un lieu spécial (dans tous les sens du terme), mais qui marque. On s’en rend compte lorsque justement, on retourne en Province ! Il faut perdre ses habitudes de traverser au feu rouge, de courir dans les couloirs du métro ou de laisser passer les gens qui descendent. On ne sort plus le lundi soir après le boulot, on ne brunche plus tous les dimanches, on ne va plus pique-niquer au Parc des Buttes Chaumont dès les premières chaleurs, ni faire la queue par la même occasion au Rosa Bonheur.
Mais bon, on respire…

Stockholm en hiver !

Ça y est, l’hiver est là ! Et j’ai trouvé la parade idéale pour lutter contre le froid ! Partir à Stockholm le temps d’un week-end ! Non vous ne rêvez pas… Ne vous a-t-on jamais dit qu’il fallait « combattre le froid par le froid ? ». Et bien, j’ai testé pour vous cette méthode en 10 étapes:

Hôtel de ville

1. Rdv à Stadshuset, l’hôtel de ville qui vous invite dans une autre dimension lorsque le soleil s’immisce entre ses colonnes. Mais ne faites pas les timides, approchez et admirez la vue sublime que l’esplanade vous offre!

2. Offrez-vous un Free Tour ! Le concept est plutôt sympa ! Que l’on soit jeune, fauché ou tout simplement curieux, les visites sont gratuites. Les guides sont jeunes, dynamiques… et avec beaucoup d’humour, nous font découvrir leur ville, avec pleins d’anecdotes historiques. On n’en prend pas plein la tête, c’est clair, concis et… en anglais ! On se retrouve donc souvent avec une tripoté de touristes et il faut parfois jouer des coudes pour ne pas en perdre une miette. Seule contrainte: la photo de famille ensuite déposée sur Facebook. Vous en conviendrez, les tips sont fortement recommandés !

Dans les rues de Norrmalm à Stockholm

3. Perdez-vous à Gamla Stan ! De jour comme de nuit, ses petites ruelles ne pourront que vous séduire. Dégradé de rouges et jaunes orangés, c’est au cœur de la vieille ville que l’on imagine le mieux Stockholm. A Stortorget, la plus vieille place de la ville, se trouve actuellement un charmant marché de noël. Cette place, qui apparait sur quasiment toutes les cartes postales, n’est néanmoins le lieu d’une sanglante affaire (pour en savoir plus optez pour l’option 2. ou demandez-moi) !

C'est la plus vieille place de la ville de Stockholm

4. Sur cette fameuse place se niche Chokladkoppen, une adresse à ne manquer sous aucun prétexte ! Cosy, gay friendly, relax et chaleureux… idéal pour un p’tit creux, un chocolat chaud ou un véritable diner. A peine entré, les yeux se rivent automatiquement sur les gâteaux disposés. Dur d’y résister… Pour les moins frileux, vous pouvez même prendre à emporter ! Bref, le genre de café que l’on ouvrirait bien soi-même.

5. Pour perdre les kilos que l’on vient de prendre (je vous avais pourtant prévenu que les « white chocolate cakes » et apple pies, vous feraient de l’œil !), grimpez les escaliers qui mènent à la tour Katarinahissen. On y découvre Stockholm vu d’en haut !

6. Pour reprendre son souffle et réchauffer ses pieds, un petit tour au musée Vasa peut être sympa. Un bateau du 17ème siècle aux sculptures boisés, se dévoile au cœur de ce dernier. Une plongée en plein joyau médiéval et c’est un autre monde qui s’ouvre à vous.

7. Après la visite, si vous n’avez toujours pas peur des bateaux, vous pourrez toujours opter pour une balade sur l’eau. Construite sur 14 îles, Stockholm mérite d’être découverte hors terre, et selon la période différents circuits sont proposés. J’en ai même vu un spécial hiver ! Sous la neige, la capitale suédoise doit être bien blanche…

8. C’est que ça creuse tout ça ! Direction « Nistekt Stromming », un camion à la sortie du métro Slussen, repérable à l’enseigne jaune en forme de hareng. Ce kiosque attend les affamés pour leur servir du hareng frit, met suédois par excellence. Et c’est qu’il est succulent ! Accompagné d’une purée de pommes de terres, de pain Vasa, d’oignons frais et de concombres, cet endroit perpétue une tradition ouvrière.

9. Si vous souffrez de gourmandise, ou d’une envie de dessert, n’oubliez pas de goûter les « Kanel bulle » ou boules à la cannelle, que l’on trouve dans n’importe quel café de la capitale.

10. Enfin si vous souhaitez mettre un pied dans le district branché de Stockholm, c’est à Sodermalm qu’il faut aller. Ceux qui ont lu Millénium, ont du retenir ce nom. Loin des hordes de touriste, on découvre un coin décontracté de Stockholm, où il fait bon se poser avec ses potes.

Bon à savoir: Dès le mois de novembre, le soleil rejoint Morphée à 16h. Il faut donc prévoir ses activités en début de journée. Le lundi, c’est le jour de fermeture de la plupart des musées, attention donc à choisir votre programme en fonction. Si vous comptiez vous rattraper sur un bon resto, sachez qu’un sandwich coûte environ 8€! Et oui, la vie est chère à Stockholm ! Et si par malheur, vous aviez une envie subite de vin chaud, abstenez-vous ! L’alcool est hors de prix ! Il ne vous restera plus qu’à aller au cinéma, mater un film en VO, sous-titré en suédois ! A moins que contrairement à moi, vous n’ayez choisi la période estive pour profiter de la capitale et que vous ne louiez un bateau pour aller voguer dans l’archipel stockholmois.

Toulouse, la vi(ll)e en rose

A l’accent chantant du sud-ouest, aux couleurs de briques et senteurs de violettes se dessinent au cœur des chansons de Claude Nougaro, une ville dynamique et fière, j’ai nommé:

Têtue mais accueillante comme ses habitants
Ovale comme son rugby
Unique offrant une qualité de vie incontestable
Libre de s’évader vers la mer ou la montagne
Occitane de par son histoire
Universitaire et estudiantine
Sociale comme en dénotent ses soirées festives
Elégante mais aussi pointue de par ses instituts

                                    Attachée à ma ville natale, c’est avec fierté que j’en assure la promotion à chaque voyage. J’y dévoile alors ses traits de caractères, son essence… mais suis malheureusement loin de la connaître par cœur. Et quand une amie me demande ce qu’il y a faire dans la ville, c’est à croire si j’y ai déjà vécu. Néanmoins,Toulouse n’est pas sauvage. C’est une destination pleine de charme qui ne manquera pas de vous séduire. Je vous livre quelques pistes pour mieux l’amadouer…                                                                 Canal du Midi                   

                          Jardin Japonais

    Musée des Augustins

                    Basilique Saint-Sernin  

                                                           +  Balade piétonne de Place des Carmes au Capitole. Pause café place Saint-Georges. Déambulation à travers les ruelles teintées de rose. Musée des Abattoirs. Jardin des Plantes. Match de rugby. Pique-nique sur les quais de la Daurade ou à la Prairie des Filtres. Journée sportive à pied, vélo ou roller sur les bords du Canal.