Escale en Roumanie

De la Roumanie, je n’avais que des images contrariées. Celle de gitans aux violons tristes, d’un pays pauvre aux hôtels hantés (réf. à un film d’horreur) et celle du sourire des personnes originaires de ce pays de l’est, que j’ai pu côtoyer.

Mes premières impressions furent particulières. Arrivée de nuit avec un groupe de 18 ados, c’est dans la capitale des contrastes que nous posions nos sacs: Bucarest. Imaginez une ruelle sombre en plein chantier, légèrement éclairée par de vieilles lampes jaunâtres, décorée par quelques fils de courant dénudés et pendants. Laissez-vous dévisager un instant, par quelques visages appâtés par votre semblant de richesse. Évitez de justesse cette fillette au regard mélancolique surgit de nulle part pour quémander quelques pièces. Toute la culpabilité du monde vous fouette alors brutalement, et vous vous demandez où vous vous êtes encore fourrés… jusqu’à ce que vous tombiez nez à nez avec ce crâne à deux cornes, planté au milieu du trottoir comme dans un bon western américain. Non ! Là c’est sur vous êtes bien dans un film !

Mais les ados que vous accompagnez vous rappellent à l’ordre avec leurs yeux ébahis et effrayés. Vous reprenez le dessus en demandant votre chemin. Carte en main, vous croisez un couple de jeunes qui vous déconseille de passer dans l’autre rue car des prostitués et quelques hommes armés risqueraient de vous interpeller. Puis l’auberge est là, on s’y installe et on appuie sur pause le temps d’une nuit.

Bucarest

Après les évènements de la veille, c’est une ville toute nouvelle que je découvre. Vivante, contrastée, elle se dessine sous mes yeux fatigués comme en proie à un lourd passé dont elle veut se démasquer. Ex soviétique puis communiste, meurtrie par son histoire, c’est une capitale qui semble sortir d’un rêve bizarre. Le nom de Nicolae Ceaușescu reviendra souvent lors de notre visite guidée (vite… un Free Tour !). Devenu président de la République roumaine en 1974, il a réussi à imposer ce culte de la personnalité qui caractérise tant ces dictateurs aux effets déroutants. Le Palais du Parlement en est d’ailleurs l’illustration parfaite. Deuxième plus grand bâtiment au monde, après le Pentagone, sa visite me laissa de marbre (de pierre ou de bois, comme l’ornement intérieur de ses 1100 pièces). Construit sur une colline, ce bâtiment aux dimensions incongrues s’impose dans le paysage vidé de souvenirs plus anciens. Car oui, Ceausescu avait la fâcheuse habitude de démolir pour mieux reconstruire la ville à son image… Des dizaines de milliards de lei (monnaie locale) auront été déversés pour ce projet, sujet à controverse. Inachevé après la chute du dictateur en 1989, sa finition aura finalement coûté moins cher que sa démolition. Anciennement nommé « Maison du Peuple », il abrite aujourd’hui le Parlement et « quelques » salles vides réservées aux conférences.

Musée du village dans le Parc HerastrauSortie gênée de cette visite ne ventant que les chiffres et les matériaux utilisés à sa construction, c’est au cœur du plus vieux parc de la ville, Cismigiu, que nous pique-niquions. Agréable au centre de la capitale, il offre une halte de verdure au calme, en compagnie des canards et des barques.
Autre parc à ne pas manquer, celui de Herastrau plus au nord de Bucarest. Ce dernier abrite le musée village, qui offre une promenade en plein air, parmi les différentes constructions qui ont rythmées la vie roumaine.

Monastère StavropoleosMon coin préféré reste cependant le vieux quartier, vers la rue Lipscani. Certes les restaurants s’y déploient mais on y retrouve cet air de « Petit Paris des Balkans » que Bucarest tend encore à cultiver aujourd’hui. La France aurait inspiré deux de ses architectes venus étudiés à Paris. Pour preuve, la capitale roumaine recèle d’un mini arc-de-triomphe ! Mais c’est bien au gré des ruelles de ce quartier que l’on ressent cet air familier. Architecturalement éclectique, Bucarest garde cependant quelques joyeux d’une époque plus ancienne, tel le monastère Stavropoleos.

Et ailleurs…

Mon séjour en Roumanie ne m’aura pas forcément permis d’approfondir mes visites, mais d’en apprécier les différents visages. Sur les bords de la mer noire, les constructions y vont de plein gré mais l’eau chaude attire les locaux de passage. Vers Buzau, les volcans de boue nous offrent un paysage lunaire à se prendre pour Neil Amstrong.
Vulcanii Noroisi, RoumanieIci non point de combinaisons spatiales, mais bel et bien un phénomène rare: des remontés de gaz forment des cratères de boue. Le paysage est surprenant, à Vulcanii Noroisi, les pieds entre deux volcans.

Autre registre et autre histoire, c’est celle du conte Dracula qui se laisse conter dans la région de Brasov.

La Transylvanie vue du château de BranEn pleine Transylvanie, Vlad III Basarab alors tout jeune, est envoyé en otage chez les turcs, afin de garantir la paix dans la région. Il aura quelques privilèges comme celui d’étudier. Son père, surnommé Vlad II Dracul car membre de l’Ordre du Dragon, fut tué pour avoir conclu cet accord avec les Ottomans. Ces derniers menaçaient alors les pays Chrétiens de l’Est et le Saint-Empire romain germanique au début du XVème siècle. Après le décès de son père, Vlad III finit par devenir Empereur et fut connu sous le surnom de Vlad Tepes, « l’Empaleur ». En effet, dans sa lutte plus tardive contre les Ottomans, Château de Brance dernier empala des centaines de prisonniers turcs sur des piquets disposés à l’entrée de la ville, afin de faire reculer l’armée ennemie. C’est de cette histoire que l’irlandais Bram Stocker s’inspira pour écrire en 1897, Dracula. Aujourd’hui, ce comte insuffle un brin de légende à la région qui en profite pour décliner ses offres touristiques. Le château de Bran, par exemple, se dit être le château de Dracula, mais rien ne prouve historiquement que Vlad Tepes serait passé par là. Néanmoins, il vaut le coup d’œil. Plutôt charmant, on a du mal à imaginer un vampire profiter de son aspect cocooning !

La Roumanie est pleine de surprise. Aux paysages divers et variés, les envies de culture et randonnées peuvent s’y décliner. Je ne l’aurais que survolé pendant 15 jours, mais d’après un roumain rencontré dans l’avion, je n’aurais pas opté pour les meilleurs endroits. Il est vrai que sa promotion touristique débute…hors il y a tant à découvrir !

Ce qui me rebute aujourd’hui, c’est que l’on confonde encore Roms (eux aussi assujettis aux préjugés) et Roumains, ce qui tend à véhiculer une image négative de ce beau pays. C’est dommage ! J’espère que vous changerez d’avis 😉

Tourisme vs Sport

Roland Garros vient de se terminer, et cette émotion palpable des finales (et demi), m’amène à penser qu’un jour, il faudrait peut-être que je pense à m’immiscer dans l’une des ces parties tenaces.
J’ai déjà eu l’occasion de bouger pour un festival de musique ou pour une simple envie de balle de break, mais dernièrement ce fût pour le sport.

le Stade Toulousain lors des demi-finales 2013 du top 14Ayant une amie dans le milieu, c’est tout naturellement autour d’un apéro devant un match, que la phrase « allez, s’ils gagnent, on va voir les demis » sortit du contexte jovial pour se transformer en véritable périple. Je ne parle plus de tennis mais bien de rugby.
Une course effrénée pour obtenir des places, une bataille assidue pour garder nos deux sièges accolés dans le train, un lever de pouce dynamique et un peu de culot pour contourner la mêlée du tramway, malgré le chauffeur convaincu par un grand sourire pour nous laisser monter. On ne peut en vouloir à Nantes, qui a eu du mal à appréhender l’ampleur des demi-finales du top 14.

Bouclier de BrennusL’ambiance était là… la pluie aussi. Mais l’esprit sportif a régné en maître pendant ce week-end mi-breton, mi-vendéen. On en aura profité pour découvrir la ville, dont on me vantait sa dynamique, prit le temps de visiter son château à l’histoire passionnante (bel effort de mise en scène !) et arpenter ses ruelles historiques. Néanmoins c’est l’accent du sud qui chantait, les couleurs bleus et jaunes des auvergnats venus en masse pour supporter leur équipe, qui dominaient. Nantes s’est effacée le temps de deux matchs, mettant tout en œuvre pour accueillir au mieux ces buveurs de bière et de pastis (mais pas que), partageant le même esprit: celui du rugby.

Vue sur la cathédrale, à côté du château à NantesLe seul regret de ce week-end n’aura pas été la défaite de Toulouse, mais bien le manque de temps pour aller découvrir les machines de l’île. On aura plus rencontré de daxois, bayonnais et autres clermontois, que de Nantais (un peu effrayés à l’encontre de rugbymens fêtards), mais ce week-end sport m’aura permis de découvrir une ville à laquelle je ne pensais pas forcément.
Je ne sais pas si les villes d’accueil ont beaucoup à y gagner. Il est vrai que le jour J, les gens débarquent, consomment et s’en vont, mais prennent-ils vraiment le temps d’apprécier le lieu à sa juste valeur ?
Je ne pense pas.

Du moins, ce dernier n’aura pas forcément toutes les capacités à se mettre en lumière face à un évènement d’une telle ampleur. Je me souviens d’une étude lue sur l’impact de la coupe du monde de rugby en Nouvelle-Zélande. Les chiffres témoignaient d’une forte rentrée d’argent au niveau du logement et de la restauration.
Mais qu’en est-il sur le long terme ?
Tout ce que l’on peut espérer, c’est que le sport nous amène à venir redécouvrir cette destination qui nous a accueillie lors d’un match, d’un évènement sportif d’envergure ou plus timide. Prendre le temps de se laisser charmer par ses rues calmes sans supporters, de se laisser amadouer par ses quartiers ou ses odeurs de crêpes.
Nantes, je te dis donc à bientôt.

Des les rues de Nantes

Vous arrive-t-il de partir pour l’adrénaline du sport ? Que pensez-vous de sa place dans l’industrie touristique ?

PS: Coup de ♥ Nantais pour les anciennes usines de LU, reconverties en lieu unique.

L’Aude et ses châteaux Cathares

Prenez une casquette, un pique-nique et des chaussures de rando, je vous entraîne au cœur de l’histoire cathare à la conquête de ses châteaux. Princes et princesses s’abstenir !

A 1h de Toulouse se dresse impunément la cité de Carcassonne au château rénové. Si aujourd’hui, la ville frissonne, ce n’est plus dû à la croisade contre les albigeois, mais bien grâce à ses festivités. Mais ne tardons pas ! Replongeons au XII et XIII ème siècles, à l’époque où les cathares se réfugiaient dans l’enceinte des châteaux de l’Aude pour échapper aux persécutions de catholiques touchés dans leur orgueil. Les bonshommes, comme ils se nommaient, remettaient en question la montée du pouvoir de l’Église, en recherchant à revenir à un modèle plus authentique. En bref, un retour à leurs racines, une différence d’opinion, l’histoire d’un pays: l’Occitanie.

Aujourd’hui il en reste des traces. Celles du caractère du Midi, des vieilles pierres au creux des montagnes, qui malgré leur terrible histoire s’imposent encore dans le paysage.

Châteaux cathares

C’est sur trois jours que je vous propose de partir à leur découverte initiatique.

Jour 1
C’est par Villerouge-Termenès que notre week-end prolongé commence. Situé au cœur du village, le château nous dévoile son histoire à travers une visite audio-guidée (sans grand intérêt). Il est connu comme la porte méditerranéenne des Grandes Corbières. C’est à cet endroit que le dernier cathare, Guilhem Bélibaste, y brulera.
Puis c’est à Aguilar que nous grimpons. Ancienne forteresse royale, elle est plus imposante. Elle fait d’ailleurs partie de ceux que l’on surnomme, les « cinq fils de Carcassonne », ces châteaux qui assuraient la ligne de défense contre l’Aragon. Plus loin à Padern, c’est des maisons taillées dans la pierre qui dessinent le charme du patelin. Quelques unes sont à vendre. On sent que l’âme du coin a été abandonnée par les jeunes, mais les anciens sont là pour nous conter quelques histoires. La vue du château offre un moment de calme avant de reprendre la route vers Cucugnan.

Ce nom vous est évocateur ? L’histoire du Curée de Cucugnan a du venir jusqu’à vos oreilles… L’abbé Ruffié aurait, en 1858, réussi à reconvertir son village à travers un sermon, dont on en chante encore les audaces. Aujourd’hui Cucugnan a tout l’air d’un lieu touristique, qui offre une vue sur le château de Quéribus, dernière halte de la journée.

Jour 2
Après une nuit dans un gîte à la ferme, gardé par le Bugarach, c’est à Duilhac-sous-Peyrepertuse que nous passons. Comme son nom l’indique, le château de Peyrepertuse surplombe la ville. Après la grimpette, c’est une prise de hauteur qui s’impose. On s’imagine alors au temps des cathares avant d’apprivoiser le paysage.
On reprend ensuite la route direction l’Ermitage Saint-Antoine au cœur des Gorges de Galamus. Perchée sur la roche, la chapelle appelle les curieux pour un moment de méditation. Juste à côté, deux-trois tables sont laissées, l’occasion de pique-niquer dans un lieu d’exception (à condition bien sûr de prendre un café et d’éviter la pleine saison). Enfin, au détour d’une forêt de sapin, c’est le château de Puilaurens qui nous appelle ou du moins la Dame Blanche, qui a laissé son nom au donjon.

Jour 3
Après avoir traversé Quillan et le défilé de Pierre-lys , nous faisons escale à Puivert pour visiter le musée du Quercorb, qui nous plonge en plein Moyen-Âge. Un petit moment à savourer ! C’est ensuite au tour du château… que l’on découvrira seulement de l’extérieur.
Le week-end s’achève par la fontaine Intermittente de Fontestorbes, avant de s’aventurer dans les Gorges de la Frau. Dommage que le temps nous manque, une randonnée aurait été de mise. Enfin, c’est sur le chemin du retour que Montségur montrera le bout de son mur d’enceinte, nous laissant voguer à ses légendes.

Ces trois jours auront laissé un goût amer. Non pas à cause du prix de l’entrée des châteaux, quelque-peu excessif (une carte vous permet d’avoir des réductions, renseignez-vous !), mais bien parce que ces derniers s’imposent et nous laissent imaginer l’histoire des hommes fiers qui vivaient là. En suivant leurs traces sur les chemins de randonnée, vous apercevrez peut-être les flammes des buchers qui ont marqué l’Occitanie. Mais, si vous n’êtes point sensible au passé du Midi, les virages de l’Aude, au creux de la montagne, raviront surement les amateurs de moto.

Les dessous de l’animateur

L’été approche à grand pas et je me revois encore gamine à rêver devant les belles brochures en papier glacé que me ramenaient mes parents afin que je choisisse un plan pour l’été. Bien souvent mes rêves de séjours à l’étranger et autres spécialisations kitesurf s’envolaient pour laisser place à un stage de cirque d’une semaine dans le patelin du coin. Faut l’avouer, on partait en vacances à côté et les colo de ouf, ça coûte cher !
Mais depuis je me suis un peu rattrapée… j’ai décidé de passer de l’autre côté et d’aller voir un peu de pays. Suivez-moi, je vous emmène au cœur de nos jolies colonies de vacances… hors France.

L’anim’

Vous l’aurez sans doute deviné… les colos se déclinent en thématique, destination et gamme de prix. En tant qu’animatrice, j’ai décidé de creuser du côté de l’étranger, non pas pour voyager mais pour bel et bien partager ma passion du voyage. Être animateur, ce n’est pas retourner en enfance, repartir en colo et se la couler douce. C’est du boulot !

Les séjours à l’étranger s’adressent la plupart du temps à une tranche d’âge particulière: les 14-17 ans. Mais tout dépend du séjour, de la durée et de l’intensité de la chose. On pourra trouver des séjours linguistiques à partir de 12 ans, tandis que certaines expéditions s’adresseront carrément à des adultes: 18-24 ans et + (type U.C.P.A). Les ados et pré-ados ne sont pas toujours des plus reposants et les séjours les accueillant demandent d’avoir plus d’un tour dans son sac.

L’animateur se doit d’avoir le B.A.F.A ou l’équivalent pour partir en colonies à l’étranger. La pratique de la langue du pays est fortement appréciée, tandis que diverses expériences avec le public adolescent sont recommandés. Quelles soient itinérantes ou en camps fixes, les colos vous demandent une préparation en amont avec un fil rouge conducteur. Les thèmes diffèrent: « tourisme durable« , « les 10 bonnes raisons de », « découvertes des pays Scandinaves », « autour de la Méditerranée »… ça envoie du lourd et du rêve ! A condition de faire l’impasse sur la rémunération. Et oui, on ne bosse pas dans l’animation pour se faire des sous. Il est en effet rare que l’on gagne plus de 30€ par jour travaillé ! Sachant que les colos demandent d’être au top H24… il faut savoir peser le pour et le contre.

Le bon plan

Pour les parents et ados, c’est le bon plan. Ces derniers s’immergent dans une culture différente sur 2-3 semaines (principalement l’été), apprennent à gérer leur vie sur place (les repas pouvant être préparés en collectivité), découvrent les joies du camping, etc. Ce ne peut être qu’une expérience enrichissante pour eux et un bon point pour leurs parents. Souvent les comités d’entreprises (connus sous le jargon CE) proposent des séjours à bas prix, offrant de belles opportunités aux jeunes et un peu de répit à leur famille.

Pour un côté plus cadré, les séjours linguistiques proposent une formule cours le matin et activités l’après-midi. Pour l’animateur, c’est plus un rôle « d’encadrant » qui se présente et certains organismes ne demandent pas d’avoir le B.A.F.A. Il faudra bien entendu parler la langue de la destination pour pouvoir communiquer avec l’équipe locale qui gère le déroulement du séjour. Ce sont des semaines « plus pépères » qui se déroulent mais avec un côté administratif qui s’ajoute aux missions de l’anim. Du côté des jeunes, cela peut-être un bon début pour appréhender pour la première fois un pays étranger, s’immerger dans un nouvel environnement. Pour les parents, ces séjours ont souvent un côté rassurant car plus « scolaire ». Mais concrètement, il faut arrêter de croire que le jeune en ressortira bilingue. Il côtoiera toute la journée les autres français de son âge et daignera peut-être le soir échanger quelques mots avec sa famille d’accueil (en espérant que celle-ci attache plus d’importance à l’accueil du jeune qu’à une question d’argent). Ainsi les séjours linguistiques offrent un bon compromis pour l’animateur qui ne veut pas gérer entièrement l’organisation des activités, les parents qui se veulent rassurer et l’enfant qui fait ses premiers pas à l’étranger.

Voici le tableau qui ressort de nos brochures en papier glacé. Un brin épicé, un brin coloré… Quel que soit le choix que l’on fait, ces séjours hors France, offrent une expérience à saisir que l’on soit ados ou anim !

Si en tant qu’animateur, vous cherchez d’autres pistes, les hôtels clubs à l’étranger (genre Club Med) recrutent régulièrement pour la saison touristique. Attention, l’ambiance y est particulière. Il faut aimer le contact avec le client qui y est permanent, tenir le choc des répêt jusqu’à 2h du mat (et au passage ne pas avoir de problème de coordination pour assimiler au plus vite les chorégraphies) et bien prendre note qu’il est rare le temps libre que vous pensiez avoir pour visiter le pays. Moi, perso, je préfère le camping.